Jour 1 : Ambiance zen dès l’arrivée gare de Lyon.
Jour 2 : On a démarré avec le tonnerre et le son de la rave party mais la suite a été…
Jour 3 : Aujourd’hui il y a un vent à décorner…les mouflons.
Mais le paysage est bucolique avec ses tourbières, ses haies de genêts et sa forêt de pins dont nous apprécions le sol souple et l’air embaumé. Mathias nous fait un cours sur le déroulé du pied et nous raconte des histoires locales. Dame Francette, habitante de Douch (un village où nous irons demain), avait recueilli et intégré dans son troupeau de chèvres un mouflon tripède (il avait perdu une patte). Elle l’avait appelé Olibrius parce qu’il n’arrêtait pas de faire des bêtises …de mouflon ! Une précision : un mouflon ressemble à une chèvre mais fait partie de la famille des moutons. Arrivés à la table d’orientation du Caroux, à 1050m, nous découvrons le panorama sur la montagne et la vallée de l’Orb, avec à l’horizon la Méditerranée. Si le temps était plus clair on pourrait voir les Pyrénées. Nous déjeunons très agréablement au milieu de rochers dont certains semblent sur le point de glisser dans le vide, mais ce, d’après notre guide, depuis des milliers d’années. Ils nous ont abrité du vent, « le vent tourbillonnant qui rabat les volets. Là-bas tord la forêt comme une chevelure. Des troncs entrechoqués monte un puissant murmure. Pareil au bruit des mers, rouleuses de galets. »*. Est-ce à cause du vent, on n’a pas entendu le coucou, contrairement aux jours précédents. Nous arrivons au village d’Héric où nous découvrons notre nouveau gîte. Le temps de changer de chaussures et nous voilà sur la terrasse autour de l’apéritif ; en plus d’être savoureux et réconfortant, il est également très culturel, avec une revue historique qui débute par les Médicis et nous conduit à Richelieu et Mazarin** et jusqu’aux trois mousquetaires…
NDLR (avec l’aide de GOOGLE) : * Ce souvenir de l’école primaire est l’œuvre d’Albert Samain (1858-1900) ; ** Mazarin succède bien à Richelieu.